baie de Portiglio
falaises de Piana
Porto
La Corse
Calvi
terrasses du port de Calvi
baie de Porto
port de Calvi
de Porto à  Piana
plage de Portiglio
les Falaisesbonifacio
Portiglio
Cuttoli
Porto
église de Calvi
à Calvi
le port de Bonifacio
Port d'Ajaccio
église grecque de Cargèse
port de Calvi
golfe de Girolata
les calanches de Piana
Bonifacio
Bonifacio
les Ramparts de Bonifacio
plage de Portiglio
plage de Portiglio
plage de Porticcio
Plage de Palombaggia
sable de Palombaggia
Plage de Santa Giulia
les Salans de Porto-Vecchio
l'élevage de tortues

"J'ai été subjuguée par ce pays dès la première seconde. Je dis pays, car c'est plus qu'une île, c'est un pays avec une histoire, une tradition, une qualité de vie, une richesse naturelle qui n'a rien à voir avec la plupart des autres départements français.
Quand je suis en Corse, je suis en Corse, pas en France, et c'est ça que j'apprécie le plus.

La beauté des payasages, la sensation de liberté. J'adore être assise au bord d'une falaise vers Bonifacio, sur une plage de Santa Giulia, de Portiglio ou de Piana, Carghese... au coeur de Girolatta etc...
Sentir le vent doux et admirer cette nature, dans ce silence musical : amis corses, je suis bien chez vous !

J'ai découvert la Corse parce que mon père et moi sommes dingues de Rallyes ! et j'ai découvert plus que le tour de Corse, j'en suis toujours émue"... NATHALIE

Massif corse : Entre la Méditerranée à l'ouest et la plaine d'Aléria à l'est.

. "Crêtes alpines " :
du nord-est : du Golo au Bravone, chaîne de l'est (long. 30 km, larg. 10 km, alt. max. : Mt Olmelli 1 285 m) ;
du cap corse au Tavignano, chaîne principale (long. 80 km, larg. 20 km), points culminants, dans le cap corse (moitié nord), Mt Stello 1 307 m, dans la Castagniccia ou " pays des Châtaigniers " (moitié sud), Mt San Pietro 1 767 m.
Terrains sédimentaires relevés lors du plissement alpin (1/4 du massif corse).

." Dépression médiane " : couloir (long. 70 km, larg. 5 à 13 km) dirigé nord-ouest/sud-est de L'Ile-Rousse à la Solenzara.

. " Monts " ou le " Château d'eau " : appelés " épine dorsale " ou " arête centrale ", 7 massifs indépendants et parallèles, orientés sud-ouest/nord-est et venant buter contre la " dépression médiane " qui leur est perpendiculaire.
Ligne de séparation des eaux entre versants méditerranéen et tyrrhénien.
Du nord au sud :
monte Cinto (2 710 m), prolongé jusqu'au capo a Cavallo (30 km) ; massif du Niolo (Paglia Orba, 2 527 m), prolongé jusqu'à la punta Palazzo (40 km) ; monte Rotondo (2 622 m), point d'aboutissement de plusieurs chaînes secondaires, dont l'une est reliée au cap Rosso (60 km) ; monte d'Oro (2 389 m), prolongé jusqu'à la punta della Parata (70 km) ; plateau d'Ese, au sud du monte Renoso (2 352 m), prolongé jusqu'au cap de Muro (80 km) ; l'Incudine (2 128 m) et la pointe de l'Anercitella (1 486 m), prolongés par la péninsule de Sartène (40 km) ; la montagne de la Cagna (1 215 m), prolongée par la pointe de Figari (20 km).
En outre, 2 petites chaînes parallèles tout à fait au sud de l'île vont du cap de Feno (rive ouest) à la pointe de la Chiappa (rive est) : 35 km, et du cap Pertusato (rive ouest) à la pointe de Capicciola (rive est) : 10 km.

. Contreforts du sud-ouest : appelés chaînes transversales : prolongement vers la mer des 7 massifs du " Château d'eau " ; elles forment 7 caps s'avançant parallèlement dans la Méditerranée (et séparant 8 bassins fluviaux communiquant mal entre eux par voie de terre).

82000 ha de forêt

Géographie...

Ile française méditerranéenne divisée en deux départements :

. la Corse du Sud (2A) 2 arrondissements (Ajaccio et SArtène), 22 cantons et 124 communes 4014 Km² et 118808 habitants. Ajaccio est le chef-lieu du département et de la collectivité territoriale de la corse et le siège d'académie
. la Haute-Corse (2B) 3 arrondissements (Bastia, Calvi et Corte), 30 cantons et 236 communes 4666 Km² et 131563 habitants. Bastia est le Chef lieu du département et le siège de cour d'appel.

Situation : 8 681 km2 (183 × 50 à 85 km).

Altitudes max : monte Cinto 2 710 m (8 sommets dépassent 2 500 m
50 dépassent 2 000 m, la moyenne est de 548 m).

Distances (en km) : pointe de l'île au Cap Martin 160, Ajaccio-Marseille 320, Toulon 260, Nice 240 ; Bastia-Gênes 190, Livourne 115 ; Italie 82, Sardaigne 14,

un peu d'Histoire...

Convoitée à toutes les époques, l'île a une histoire tumultueuse et une grande diversité d'origines. Elle est passée dans les mains des Grecs, des Romains, des Pisans, a vécu 5 siècles sous l"emprise des Génois avant de connaître une courte période d'indépendance.
Depuis plus de 200 ans, elle est intégrée à la France.

Avant J.-C. :
Quelques témoignages d'une fréquentation épisodique de l'île antérieure à 10 000 ans
. A partir du 8ème millénaire les premiers occupants du pré-néolithique s'installèrent. ·
. 6570 : c'est à cette date que remonte le squelette de "la dame de Bunifaziu"(Bonifacio), plus ancienne trace humaine découverte en Corse
. Fin du 6ème et milieu du 5ème millénaire : Le néolithique ancien pénètre en Corse, engendrée par le commerce et la navigation. L'agriculture et l'élevage complètent désormais la chasse, la pêche et la cueillette.
. Entre 4000 et 2500 : Avec le néolithique évolué, les premiers villages se forment et le mégalithisme (de mégalithe: grande pierre) se manifeste. On commence à construire des castelli, sortes de villages fortifiés défendus par des tours imposantes, les torre.
. Au milieu du 4ème millénaire apparaissent les premiers techniques du bronze.
Vers 2600- Métallurgie du cuivre à Alalia (Aléria).
. Entre 2500 et 2000 : Le néolithique terminal voit la floraison de statues-menhirs.
. Vers 565- Les Phocéens (Grecs) s'installent à Alalia- future Aléria.
. 540 : Au cours de la bataille navale d'Alalia, les Carthaginois défont les colons grecs.
. 259 : Les Romains conquièrent Aléria et la Corse est lentement romanisée.
. 100 : Marius fonde la colonie romaine de Mariana.

Après J.C. :
. 3ème siècle : La Corse vit un réel brassage entre les habitants de souche, les colons latins et les étrangers de toute origine. A partir des colonies romaines d'Alalia et de Mariana, l'île est vite christianisée. Elle connaît quelques martyres comme Sainte Restitude, Sainte Julie et Sainte Dévote.

Les invasions :
. Du 5ème au 11ème siècle, la Corse est régulièrement envahie par les Vandales puis par les pirates barbaresques. Les insulaires quittent le littoral pour se réfugier dans les montagnes.
. 5ème siècle : La Corse est ravagée par les Vandales, puis par les Ostrogoths.
. Vers 420 : Ruine d'Aléria
. 590-604 : Grégoire le grand réorganise les diocèses de Corse.
. 774 : Le Saint-siège affirme ses droits d'administration temporelle et de possession de l'île.
. 8ème, 9ème et 10ème siècle : Les raids sarrasins harcèlent la Corse, menaçant l'intérieur des terres.
. Vers 1020 : Pise et Gênes s'entendent pour combattre les bases sarrasines en Corse, menaces permanentes pour leur puissance maritime.
. 11ème siècle : Les premiers féodaux de l'île s'entredéchirent et la Corse connaît la pauvreté et la misère.

La "paix" pisane (1077-1284) :
Durant cette période, l'île passe sous l'autorité de la florissante république pisane et connaît une paix relative et une certaine prospérité.
Gênes, éternelle rivale, revendique des droits.
L'architecture pisane s'exprime par l'édification de remarquables couvents et églises.
. 1133 : Le pape innocent II confirme à Pise l'autorité sur les évêchés d'Aléria et Sagonne et accorde à Gênes ceux d'Accia, Mariana et St-Florent.
. 1195 : Les Génois s'installent à Bonifacio et colonisent la cité.
. 1268 : Les Génois fondent Calvi
. 1284 : L'effondrement de Pise à la bataille navale de la Meloria consacre la suprématie de Gênes.

Cinq siècles d'occupation génoise (1284-1768) :
Du 13ème au 16ème siècle, Gênes doit affronter tantôt les révoltes des seigneurs de la Cinarca, fidèle à Pise, tantôt les révoltes populaires, appuyées à l'occasion par des puissances étrangères : l'Aragon au début du 15ème siècle, la France au milieu du 16ème siècle. Les génois laissent en héritage leurs célèbres ponts et tours.
. 1297 : Le pape Boniface VIII donne l'investiture de la Corse et de la Sardaigne au roi d'Aragon. Gênes, aux prises avec Venise, délaisse momentanément la Corse.
. 1348 : La Corse perd le tiers de sa population lors de la grande peste.
. 1376 - 1434 : L'Aragon, implanté en Sardaigne, se souvient de son "investiture" et convoite la Corse. ·
. 1420 : Vincentello d'Istria, "Lieutenant du roi d'Aragon en Corse", construit la citadelle de Corti. . 1453 : Gênes confie la gestion de la Corse à l'office (banque) de St-Georges, sorte d'établissement financier paraétatique, alors tout-puissant dans la république.
. 1553 : Les troupes du roi de France Henri II, appuyées par Sampieru Corsu , débarquent en Corse.
.
1559 : Le traité de Cateau-Cambrésis restitue l'île aux Génois.
. 1559 -1569 : Sampieru Corsu entretient des soulèvements dans l'île jusqu'a son assassinat. Le littoral est ceinturé de tours de guet pour lutter contre les raids barbaresques.

À partir de la fin du 16ème siècle, la Corse va connaître 160 ans de paix relative.

. 17ème siècle : Renouveau religieux : la Corse se couvre d'églises baroques.
. 1676 : 600 grecs, fuyant les turcs, s'installent à Paomia, près de Savone (Sagone), puis un siècle plus tard à Carghjese (Cargèse).
. 18ème siècle : Décadence de Gênes, ruinée et divisée.
. 1729 -1769- Succession de soulèvements populaires appelés guerre d'Indépendance. Des notables mettent en place d'éphémères gouvernements d'un " royaume corse".
. 1738 -1748 : Interventions militaires françaises en Corse pour rétablir l'ordre.
. En 1736, Théodore de Neuhoff est proclamé roi des Corse.

La Corse indépendante (1755-1769) :

La Corse connaît 14 années d'indépendance sous l'action de Pasquale Paoli, homme de démocratie et de progrès. Paoli est élu "général de la nation corse" en 1755. Il proclame un "gouvernement de la nation corse" à Corte.

La Corse française :

. 1768 :Par le traité de Versailles, Gênes cède la Corse à la France.
. 1769 : Le 8 mai, les paolistes sont vaincus par les troupes françaises lors de la bataille du Ponte Nuovo ; Paoli s'exile en Angleterre.
. Le 15 août, Napoléon Bonaparte naît à Ajaccio.
.
1789 : L'Assemblée constituante proclame la Corse "partie intégrante de l'empire français".
. 1790- Paoli regagne la Corse après 21 ans d'exil.
. 1794 -1796 : Un royaume est constitué avec Sir Gilbert Elliot pour vice-roi. Paoli reprend le chemin de l'exil.
. 1796 : La France reconquiert la Corse. L'île est divisée en deux départements.
. 1811 : L'île est réunifiée en un seul département dont Ajaccio devient le chef-lieu.
. À partir de 1830 : apaisement des divisions locales, de la vendetta et du banditisme.
. 1840 : Prosper Mérimée, inspecteur des Monuments historiques, rentrant d'un séjour en Corse, publie son roman Colomba.
. 1894 : Inauguration de la voie ferrée Ajaccio-Bastia.
. 1914 -1918 : La guerre accentue l'hémorragie démographique amorcé à la fin du 19ème siècle : 14 000 morts.
. 1942 -1943 : La Corse est occupée par les troupes allemandes et italiennes.
. En Septembre 43, elle est le premier département libéré.
. 1944 : Éradication de la malaria dans la plaine orientale par les troupes américaines qui l'inondent de DDT.
. 1970 : La Corse est séparée de la région Provence-côte d'Azur et devient la 22ème région de France.
. 1971 : Création du parc naturel régional de Corse.
. 1975 : La Corse est divisée en 2 départements : Haute-Corse (2A) et Corse du sud (2B).
. 1976 : Fondation du front de libération nationale de la Corse.
. 1981 : Création à Corte de l'université de Corse.
. 1982 : Adoption du statut particulier pour la Corse.
. 1988 : Amorce de dialogue entre le mouvement nationaliste légal et le ministère de l'Intérieur, Pierre Joxe. L'assemblée corse adopte une motion présentée par les nationalistes et affirmant "l'existence d'une communauté historique et culturelle vivante regroupant les Corses d'origine et les Corses d'adoption : le peuple corse".
. 1990 : Propositions du Ministre de l'Intérieur Pierre Joxe portant sur un statut particulier de la Corse.

Côtes : 1 047 km dont 300 de plages.

. Côte occidentale (250 km en arc de cercle, avec 40 km N.-S. au cap corse),
7 massifs montagneux anciens (cristallins) tombant perpendiculairement dans la mer : série de promontoires escarpés, séparés par des golfes (golfes de Porto, Sagone, Ajaccio, Valinco) ;
péninsule d'Ajaccio avec îles Sanguinaires, cap Senetosa.
Du cap corse au cap Pertusato (180 km N.-S.).
Du cap corse à l'étang de Biguglia (38 km N.-S.).

. Côte orientale du cap corse : falaises calcaires, presque rectilignes.
De l'étang de Biguglia au golfe de Porto-Vecchio (100 km N.-S.) : côte alluviale, marécageuse, avec des étangs le long de la plaine d'Aléria.
Au sud de Porto-Vecchio (40 km N.-S.) : 2 chaînes cristallines tombant à pic dans la mer : rochers escarpés et découpés ; échancrures : golfes de Santa-Giulia et de Santa-Manza ; promontoires : pointe de Capiciola ; péninsule de Porto-Vecchio avec les îles Cerbicales.

Population :
1793 : 150 000 ;
1881 : 273 000 ;
1962 : 176 000 ;
1975 : 227 425 ;
1982 : 240 178 ;
1990 : 249 737 (dont Français par acquisition 7 029, étrangers 24 847 dont Marocains 12 958, Italiens 3 116, Portugais 3 109) ;
1996 : 260 700.

. Densité de 30 habitants au Km² (Sicile 180, Baléares 120), moins de 5 sur la dorsale monte Cinto-Coscione ; beaucoup de villages élevés ont perdu 60 à 80 % de leur population vers 1900 ; 129 sur 348 ont moins de 200 habitants, certains en ont moins de 10 en hiver

. Émigration :
Très forte au XVIIe et XVIIIe set en baisse au XIXe s..
Après 1918 : augmente surtout vers colonies (Algérie 100 000, Tunisie 25 000 ; les Corses fournissent 40 à 50 % des cadres subalternes).
Principales régions d'émigration : Castagniccia, cap corse, Balagne. 1939 : 300 000 (+ régions parisienne 12 000, marseillaise 100 000).
1968-75 : 23 280 dont 44 % d'actifs et 29 % de 20-30 ans. 8 905 nés sur place partis en France, 7 345 venus de France.
1975 : 94 660 nés en Corse vivent en métropole (surtout à Marseille (en 1851 : 10 120 ; 1931 : 122 500 ; 1981 : 207 250).
1990 : 400 000.

. Immigration :
A partir de 1773 : échecs de tentatives d'installation de Lorrains (au sud de Bastia), d'Alsaciens (près d'Ajaccio et de Bonifacio) vers 1838.
1954-65 : perte de l'Afrique du Nord, 17 000 Corses rentrent. (140 000 gagnent la métropole). Fonctionnaires corses (sans les militaires, au 1-1-1996) : 28 000. Ministères : 13 000 (en 1991 : 12 211 dont organismes publics 5 937, Éducation nationale 24 %, PTT 15 %, hôpitaux 15 %, Équipement-Logement-Transport-Mer 1307, Économie et Finances 1 021, Intérieur 815). Collectivités territoriales : 8 281 (en 1991 : 5 696 dont communes, départements, régions, services incendie 1 405).
Établissements publics de soins (en 1991) : 2 995.
La Corse a fourni beaucoup de hauts fonctionnaires, parlementaires, ministres, hommes d'État, cadres de l'armée, police et douanes (50 % du personnel).

le Corse : langue dont les formes septentrionales sont proches du toscan et les formes méridionales des dialectes du sud de l'Italie
Parc naturel régional :
créé 1971 - 350 894 ha (138 communes).
Réserves naturelles : Scandola (Caleria, 1 000 ha marins, 900 ha terrestres), îles Cerbicales (mars 1981, Porto-Vecchio), îles Lavezzi (Bonifacio).
Parc international entre corse et Sardaigne 150 km2 (avec Lavezzi et archipel sarde de la Maddalena) passage des pétroliers interdit.
Le Conservatoire du littoral (créé 10-7-1975) possède 13 308 ha en corse
Climat : Température moyenne de 11 ° en hiver...
et plus de 3000 heures d'ensoeillement par an

La politique du XIXème au XXème siècle :
. crise économique et émigration vers la métropole ou territoires d'outre-mer.
. 1811 : département unique (chef-lieu Ajaccio). Maintien de l'ordre : confié à l'armée ; régime fiscal et douanier privilégié instauré.
. 1818 : Louis XVIII confirme ces dispositions.
. 1870 : Clémenceau, alors député radical, dépose, sous forme de pétition émanant du Club positiviste, une demande de séparation de la Corse et de la France.
. 1896 : 1er journal en langue corse, " A Tramuntana ", de Santu Casanova.
. 1912 : loi met fin au régime douanier particulier prévoyant le rattrapage économique de l'île grâce à une subvention annuelle de 500 000 F-or, à verser pendant 50 ans (elle sera payée jusqu'en 1941).
. 1920 : 1er numéro de " A Muvra " (Petru Rocca).
. 1922 : l'Italie revendique l'île en tentant d'exploiter le particularisme.
. 1923 : création du Partitu corsu d'azione, dissous 1926 qui devient le Partitu corsu autonomista. . 1931 : expédition contre le banditisme.
. 1942 : occupation italienne. Résistance (10 000 h.).
. 1943 : soulèvement de Bastia ; les Allemands, chassés, reviennent et bombardent ; soulèvement d'Ajaccio ; 20 % des troupes italiennes (l'Italie ayant capitulé) se joignent aux résistants contre Allemands ; débarquement, décidé par le Général Giraud contre l'avis des Alliés, de 100 h. du sous-marin Casabianca, puis 500 h. débarqués ; Bastia reprise, fin des combats ; arrivée du Général de Gaulle.
Pertes françaises : 75 morts, 239 blessés, 12 disparus.
Résistance corse : 21 fusillés ou tués avant l'insurrection, 69 tués pendant les combats, nombreux blessés.
Pertes italiennes : 245 morts, 557 blessés
Pertes allemandes : 200 morts, 500 blessés, 351 prisonniers ;
pertes aériennes : 60 appareils, environ 270 h. ;
pertes maritimes : 13 bateaux et embarcations.
Destructions : voie ferrée, 113 ponts routiers, une partie de Bastia.
. 1946 : procès des autonomistes accusés d'irrédentisme.
. 1949 : 1er plan de mise en valeur (échec).
. 1957 création de la Somivac (Sté de mise en valeur de la Corse) et de la Setco (Sté pour l'équipement touristique de la Corse), programme d'action régionale pour développer l'agriculture corse.
. 1960 : l'" Union corse " créée (paraîtra jusqu'en 1968).
. 1961 : l'Association des étudiants corses créée (Dominique Alfonsi). µ
. 1962 : référendum : seul département à voter contre les accords d'Évian ; à Vivario, naissance de l'Union nationale des étudiants corses (Unec).
. 1964 : Comité d'étude et de défense des intérêts de la Corse (Cedic). Problèmes de l'arrivée des pieds-noirs, des modalités de mise en valeur, des transports. Union corse et Association des étudiants corses deviennent l'Union corse-l'Avenir.
. 1965 : présidentielle : consignes abstentionnistes. 1ers attentats contre la Somivac, à Ghisonaccia.
. 1966 : le Front régional corse ( frc ) regroupe l'Union corse-l'Avenir (Charles Santoni), le Cedic (Paul-Marc Seta, Edmond et Max Siméoni) et l'Unec ; parutions de " la Corse-hebdomadaire ",
" Arritti ".
. 1967 : législatives : Max Siméoni a 2,3 % des voix. Les frères Siméoni créent l'Action régionaliste corse ( arc ).
. 1969 : référendum sur réforme régionale, 54 % pour.
. 1970 : l' arc lutte contre vignette auto, défend chemin de fer.
. 1972 : la Corse est détachée de la Provence-Côte d'Azur et constitue une région.
. 1973 : frc devient Partitu di u populu corso ( ppc ). En août l'arc devient l'Azzione per a rinascita corsa pour l'autonomie interne. En décembre, après déversement des " boues rouges " de la Montedison italienne dans le canal de Corse, attaque de la sous-préfecture de Bastia.
. 1974 : attentat contre caravelle d'Air-Inter à Bastia ; création du Partitu corsu per l'autonomia
( ppca ) : fusion du ppc et du Parti corse pour le progrès.
. 1975 : Aléria, des militants de l' arc occupent la Sté vinicole de la Corse. 2 gendarmes tués et Edmond Siméoni est condamné à 5 ans de prison dont 2 avec sursis ; libéré conditionnellement il se constitue prisonnier à la suite d'attentats (remis en liberté provisoire) ; Conseil des ministres dissout l' arc ; fusillade Bastia, 1 CRS tué et Serge Cacciari, condamné en 1976 à 10 ans de réclusion criminelle.
. 1976 : la corse est divisée en 2 départements. Jean Riolacci, préfet d'Ajaccio (1er préfet corse depuis 150 ans). Charte de développement. Nombreux groupes nouveaux ; Francia (Front d'action nouvelle contre l'indépendance et l'autonomie) ; plusieurs attentats contre les autonomistes ; l' arc renaît sous le sigle apc (Associu di patrioti corsi) ; fondation du flnc (Front nationaliste de libération de la C.) ; destruction à Ajaccio d'un Boeing 707 avant arrivée de Messmer, Premier ministre ; cave d'Aghione dynamitée.
. 1977 : apc devient l'Unione di u Populu Corsu ; relais TV dynamité.
. 1978 : destruction radars Solenzara ; dynamitage château de Fornali ; attentat à Ajaccio.
. 1979 : locaux EDF incendiés à Bastia ; transformateurs EDF détruits (4 leaders flnc arrêtés dont Jeannick Leonelli et Yves Stella condamnés à 15 ans de réclusion criminelle en 1978, amnistiés après 37 mois) ; 3 attentats à Paris ; attentats contre les organisations de voyage à Marseille.
. 1980 : Bastelica (Corse-du-S.). des membres de l' upc font prisonniers le commandant Pierre Bertolini et 2 membres de Francia ; gendarmerie mobile investit Bastelica : un tireur isolé tue un CRS : 2 morts et 4 blessés lors d'un contrôle par gardes mobiles ; grève générale ; attentat ministère Éducation nationale Paris ; 40 attentats ; 3 Paris (office de tourisme italien, gare de Lyon, Orly) ; village de vacances PTT (87 % détruits) ; attentats Montpellier. Ajaccio 14 attentats ; Corse, métropole, 12 attentats.
. 1981 : université de Corse ouverte ; attentat Ajaccio (jour d'arrivée du Pt Giscard), 1 mort.
. 1982 : 25 attentats ; 1 légionnaire tué à Sorbo par flnc ; 17 attentats Paris et banlieue contre banques et gouvernement militaire ; attentat à Ajaccio, annulation visite Pt Mitterand ; vote sur compétences de la Corse ; 100 attentats ; assemblée régionale élue. Commissaire Robert Broussard nommé préfet, délégué pour la police.
. 1983 : le flnc est dissout par le gouvernement. Schoch (commerçant à Ajaccio)est tué par des racketteurs (arrêtés mars) ; Pt Mitterand en Corse ; disparition du militant Guy Orsoni ; événements de Cargèse ; Rosso et Pierre Massimi, secrétaire général de Hte-Corse, abattus par le flnc (suite affaire Orsoni) ; Consulte des Comités nationalistes dissoute ; Association pour la Corse française et républicaine (CFR) créée.
. 1984 : création du Mouvement corse pour la démocratie ( mcd ) ; 19 attentats ; 9 attentats à Ajaccio ; Noël Luciani arrêté ; Marc Leccia et Salvatore Contini, ravisseurs présumés de Guy Orsini, assassinés dans la prison d'Ajaccio ; 20 000 manifestants de CFR contre violence ; 30 attentats ; élections régionales ; 8 attentats.
. 1985 : Jean Dupuis, hôtelier à Sagone, tué ; Georges Bastelica remplace Broussard ; 4 attentats à Solaro. attentat contre la préfecture Bastia ; attentat à Lava, contre un village de vacances.
. 1986 : attentat au sud d'Ajaccio contre un centre de vacances ; attentat près de Bastia contre un camping ; attentat à Cargèse faisant 2 morts.
. 1987 : Marc Garguy, commerçant réfractaire, tué ; Mouvement corse pour l'autodétermination ( mca ) dissous ; attentatcontre l'hôtel des impôts de Bastia ; attentat contre un centre touristique ; des poseurs de bombes du flnc arrêtés ; des nationalistes inculpés ; Dr Jean-Paul Lafay, vétérinaire, Pt de l'Association d'aide aux victimes du terrorisme en Corse, tué par flnc ; attentat contre la gendarmerie de Boulogne-Billancourt ; la villa du Pr Paul Aboulker détruite ; attentat à Bastia, 1 gendarme tué et 3 blessés
. 1988 : 10 villas plastiquées ; 4 responsables du flnc arrêtés dont Jean-André Orsini ; attentat à Ajaccio, 1 gendarme tué ; Félix Tomasi et Charles Pieri acquittés des poursuites criminelles ; attentat contre confiserie de Soveria (Hte-Corse).
. 1989 : grèves de fonctionnaires, troubles.
. 1990 : Jules Gaffory, maraîcher, assassiné ; Jean-Pierre Maisetti, horticulteur, assassiné ; 9 villas détruites dont celle de Jean-Marc Vernes ; attentat flnc à Aubagne contre filiale de la Sté Corse-Méditerranée ; Charles Antoine Grossetti, maire de Grossetto, assassiné ; Lucien Tirrolini, Pt de la Chambre d'agriculture, assassiné ; 2 tués à Propriano ; Paul Mariani, attaché au cabinet de François Doubin, ministre du Commerce, et maire ( ps ) de Soveria (Hte-Corse) assassiné.
. 1991 : 7 attentats flnc ; un hôtel détruit à Calcatoggio ; à Bastia, attentat contreun bâtiment du Conseil général ; plusieurs attentats en été ; Paris, devant immeuble Éducation nationale (2 blessés) ; à Versailles et Créteil, attentats contre rectorats ; Querciolo, 30 bungalows détruits.
. 1992 : Resistenza monte une opération héliportée à Cavallo ; à fin de l'été, 15 000 ha brûlés ; 1 gendarme mobile tué à Zonza ; attentat contre la direction des impôts à Nice ; 12 attentats Nice, Paris, Corse ; 16 attentats à Porticcio et Ajaccio.
. 1993 : entrée en vigueur de la taxe de 30 F à l'entrée et à la sortie de Corse ; 2 attentats sur le continent (dont 3 à Nice) par farc ; graves inondations.
. 1994 : commando de14 hommes arrêté ; Jean-François Filippi, maire de Luciana, assassiné.
. 1995 : à Cavallo, attentat de 66 logements et commerces détruits ; attentat à Bastia. Pierre Albertini tué, 2 agresseurs mortellement blessés ; Noël Sargentini, dirigeant de A Cuncolta naziunale, tué près de Corte ; à Bastia, procès en appel de la catastrophe de Furiani (17 morts, 2 340 blessés en 1992) ; à Corte, assassinat d'un indépendantiste, Paul Cariotti. En 1995, 10 militants nationalistes tués.
. 1996 : 37 attentats revendiqués (26 plasticages, 11 tentatives) par Resistenza ; Tralonca (Hte-Corse), trêve du flnc - Canal historique décrétée lors d'un rassemblement nocturne de 600 militants en cagoule et armés ; assassinat de 2 nationalistes et du Pt tribunal administratif de Bastia ; à Bastia, voiture piégée : 1 mort et 15 blessés ; à Bastia, incendie du palais de justice ; à Ajaccio, attentat contre le palais de justice ; explosion à l'Assemblée ; charge désamorcée devant le domicile de José Rossi, Pt du Conseil général de Corse-du-Sud.
. 1997 : 56 attentats ; 1 poseur de bombe tué par sa bombe ; le flnc -Canal historique annonce une trêve ; à Strasbourg, attentat contre l'ENA ; nuit bleue : attentat contre les sources thermales de Vichy.
. 1998 : le flnc -Canal historique annonce une rupture de la trêve ; à Ajaccio, Claude Érignac, préfet, assassiné ; le gouvernement s'engage à rétablir l'état de droit sur l'île.
. 1999 : le flnc -Canal historique annonce une trêve jusqu'aux élections de mars ; 4 attentats sur des bâtiments publics (Bastia, Sartène, Calvi, Casabianca).

2003 : référundum : 51 % de non

Nathalie aime la Corse et croit qu'elle aussi, car elle lui donne du bonheur à chaque instant, en chaque lieu... naturel et sincère
... prison de soleil au milieu des mers, terre de rêve et repère
Le drapeau corse :
A bandera testa mora (drapeau à tête de maure) vient des étendards des rois d'Aragon, au Moyen Age.
En 1297, la Corse et la Sardaigne sont confiées au Roi d'Aragon : la tête de maure avait alors les yeux bandés.
Sur le drapeau corse, déclarée emblème officiel de la Corse le 24 novembre 1762, le bandeau sur les yeux, signe d'esclavage, aurait été levé sur le front par Pasquale Paoli pour symboliser la libération de la patrie.

Dìu vi salvi Regina
E madre universale
Per cui favor ci sale
Al paradisu

Voi siete gioia è risu
Di tutti i scunsulati
Di tutti i tribulatti
Unica speme

A voi sospira è geme
Il nostru afflitu core
In un mar di dolore
E d'amorezza

Maria, mar di dolcezza
I vostri occhi pietosi
Materni ed amorosi
A noi volgete

Noi miseri accogliete
Nel vostru santu velu
Il vostru figliu in celu
A noi mostrate

Gradite ed ascultate
Ô vergine Maria
Dolce è clemente è pia
Gli affleti nostri accogliete

Voi da neminici nostri
A noi date vitoria
E poi l'eterna gloria
In paradisu

Dieu vous sauve Reine
Et Mère de l'infini
Dont les grâces nous mènent
Au paradis

Vous êtes rire et joie
De tous les inconsolés
De tous les tourmentés
L'unique foi

Pour vous soupire et gémit
Notre tendresse qui s'écoule
Dans un océan de peines
Et d'amour

Marie, océan de douceur
Que vos yeux si pieux
Maternels et amoureux
Se posent sur nous

Accueillez nos misères
Sous votre saint voile
Et votre fils qui est au ciel
Montrez-nous

Agréez et écoutez aussi
Ô vierge Marie
Douce et généreuse
Nos tendresses unies

Sur nos ennemis
Donnez-nous la victoire
Et aussi l'éternelle gloire
Au paradis

L'Hymne Corse

La Gastronomie Corse :

Les spécialités gastronomiques de la Corse sont naturellement issues, comme son agriculture, de son relief.
Des porcs et de la charcuterie...
des brebis, des chèvres et des fromages...
des abeilles et du miel...
des châtaignes et de la farine de châtaigne...
... les produits de la mer, poissons, crustacés, coquillages.
... les produits de la vigne.

Toutes ces spécialités s'inscrivent dans une tradition très ancienne, millénaire, parfois, pour le miel et le vin.
De sorte que la Corse, aujourd'hui, peut offrir une gamme variée de produits d'excellente qualité.

La Charcuterie :
Le Prisutu(jambon) fumé ou non,
les salami (saucissons),
les Lonzo (filet de porc séché),
des Coppa (poitrine roulée),
des saucisses
des Figatelli (saucisse de foie que l'on mange sèche ou grillée),
des pâtés, boudins et autres fromages de tête.

Le Fromage :
Les fromages sont élaborés à base de lait de chèvre ou de brebis. Ils mûrissent et vieillissent suivant les règles imposées par la tradition dans les caves de montagne
Il faut mentionner, au milieu de tout ce qu'on ne peut citer, le Bruccio, fromage frais de brebis qui se mange sucré ou parfumé d'un peu d'eau de vie, et qui est utilisé dans de nombreuses préparations culinaires. En séchant, le bruccio donne naissance à plusieurs sortes de fromages.

Le Poisson :
Rougets, langoustes, loups

La Viande :
La bécasse et le merle nourris de baies du maquis donnent des mets fins et délicats.
Le porc et le cabri se distinguent par leur chair moelleuse à souhait.
La saveur inimitable est obtenue par la pratique d'un élevage en bande lâchée dans les forêts et le maquis

Le Vin :
La Corse doit à son soleil de voir mûrir toutes les variétés de cépages : grenaches, muscats, blancs, rosés et rouges.

Les animaux de la Corse :

Mammifères terrestres sauvages en Corse :
Le hérisson,
la musaraigne des jardins,
la musaraigne étrusque,
le renard, la belette,
le chat sauvage,
le loir,
le lérot,
le mulot,
le rat noir,
le surmulot,
la souris,
le lièvre,
le lapin de garenne,
le sanglier,
le mouflon,
le cerf.

Reptiles insulaires :
Le lézard de montagne corse,
le lézard de Sicile,
le lézard de muraille thyrrhénien,
la tarente de Mauritani,
le gecko verruqueux,
la couleuvre verte et jaune,
la couleuvre à collier corse,
la tortue de Hermann,
la tortue d'eau douce.

La Flore sauvage :

La Corse est une 'île parfumée, il y en a plus de 2000 espèces végétales.
Certaines sont communes à la flore continental, d'autres à celle du bassin méditerranéen, mais surtout on dénombre 78 variétés endémiques.
Ciste hérissé
Ophrys lutea
Griffes de sorcière
Ciste à feuille de sauge
Ciste de crète
Fruits de l'arbousier
Ophrys fusca
Orchis purpura
Mille-pertuis
Figuier de Barbarie
Barlia de Robert
Framboisier

Les chiffres :

0 Zéru (dzérou)
1 Unu, una (pron. Ounou, ouna)
2 Dui, duie (douhi,douhyè)
3 Trè
4 Quattru (kouatrou)
5 Cinque (tchinn'kouè)
6 Sei (séhi)
7 Sette (sétè)
8 Ottu (ôtou)
9 Nove (nôhouè)
10 Dece (dédjè)
11 Ondeci (on'dèdjii)
12 Dodeci (dohèdji)
13 Tredici (trèhèdjii)
14 Quattordeci (kouatordèdjii)
15 Quindeci (kouinn'dèdji)
16 Sedeci (sèhèdji)
17 Dicessette (didjèssétè)
18 Diciottu (didjôtou)
19 Dicennove (didjènn'ôhouè)
20 Vinti (binn'ti)
21 Vintunu
...
30 Trènta
40 Quaranta
50 Cinquanta
60 Sissanta
70 Settanta
80 Ottanta
90 Nuvanta
100 Centu
101 Cent'è unu
...
200 Duiecentu
300 Trecèntu
...
1 000 Mille
2 000 Duiemile
100 000 Centumile
1 000 000 Un miliòne
1 000 000 000 Un miliardu


1 er Primu Prima
2 ème Segòndu (a)
3 ème Tèrzu (a)
4 ème Quatu (a)
5 ème Quintu (a)
6 ème Sèstu (a)
7 ème Séttimi (a)
8 ème Ottèsimu (a)
9 ème Novèsimu (a)
10 ème Décèsimu (a)
...
100 ème Centèsimu (a)
...
1 000 ème Millèsimu (a)

Expressions courantes :

Si / ïè : Oui
Nò / innò (inn-nò) : Non
Và bè (babè) : ça va / d'accord
Dimmi (dim-mi) : dis-moi
Ancu di grazia (ankou i radzya)/anc'assai (anc a sa i) : heureusement
Per disgrazia/disgraziatamènte ! : malheureusement !
Per furtuna : par chance
Manc'appena : pas du tout
Mi dispiace : désolé
Lascia còre ! (lacha-go-rè) : laisse tomber !
Vai è cércà ! (bai è tchèrka) : va savoir !
Si Diu vòle ! (si diè olè) : si Dieu veut !
Fuss'èlla puru ! : Que Dieu t'entende !
Mai ch'èlla sià ! : Dieu garde !
Bon prò/Salute ! : Santé ! / Tchin tchin !
Bon viaghju ! : Bon voyage

Poissons :
la truite,
la truite arc-en-ciel,
la truite de mer,
l'anguille,
la blennie,
l'épinoche,
la gambusie,
le saumon de fontaine,
le poisson chat,
la carpe,
le gardon,
le rotengle,
la tanche,
le sandre,
le carassin doré (poisson rouge),
la perche,
l'athérine,
l'aphanius,
l'alose.

Amphibiens de Corse :
la grenouille verte,
le discoglosse sarde,
le discoglosse corse,
la rainette arboricole,
le crapaud vert,
la salamandre tachetée,
l'euprocte de corse.

sur terre... sous l'eau !
La langue Corse : Authentique reflet de la tradition !